À la découverte de Julien Mercier, l’informaticien animé par la quête de solutions

Formé au sein de RHD, Julien Mercier occupe le poste d’administrateur systèmes et réseaux. Féru d’informatique et amateur de jeux vidéo, ce jeune père de famille aime se creuser les méninges sans relâche pour trouver des solutions.
Julien Mercier avoue d’emblée être timide, mais au fur et à mesure que lien de l’entretien se tisse, il livre ses souvenirs et pensées au fil de l’eau. Comme beaucoup d’enfants, Julien se voyait aider les animaux en devenant vétérinaire, mais le « virus » de l’informatique l’a contaminé. La rencontre d’un copain, en seconde, amplifie son attraction : « Il touchait déjà beaucoup l’ordinateur et jouait sur PC. Cette rencontre a conforté ma conviction.»
Passionné d’ordinateur, il l’utilise pour résoudre ses problèmes et se dit fasciné par cet univers qu’il qualifie de vaste. Et, il apprécie particulièrement l’ambiancer communautaire et l’esprit d’entraide qui y règne. Il résume : « Si tu as un problème, il y a forcément des gens qui pourraient bien trouver la solution. »
Julien Mercier s’épanouit dans le numérique
Une fois arrivé dans la filière scientifique, le jeune homme évoque une scolarité un peu plus compliquée : « Je suis allé jusqu’en première S et en fait, je n’y arrivais pas. » À la recherche d’une alternative, sa mère trouve une école d’informatique qui clôt le cursus avec un diplôme équivalent à un baccalauréat.
Cette dernière forme à tous les corps de métier (développeurs, support, réseau, etc.). Le passionné apprend à monter des serveurs Windows ou Linux, à remonter des PC et à diagnostiquer des pannes. Il découvre aussi les principes des couches de réseau, comment construire un réseau d’entreprise et apprend à connaître justement les différentes classes d’adresses IP existantes.
A sa place, dans son élément Julien s’intéresse à toutes les matières. Tous les enseignants se montrent vraiment calés dans leur domaine, certains sont plus cools, d’autres plus stricts et une frange s’avère presque « perchée ». Si aucun des formatrices ou formateurs ne l’a marqué plus qu’un autre, Julien salue leur sympathie et leur professionnalisme. Il explique : « Chacun avait son expérience, et savait montrer ses connaissances et les transmettre ».
Une carrière issue de l’alternance
Le jeu vidéo sur PC et tout ce qui en découle l’aide à progresser. En effet, s’il y a des problèmes, il faut explorer le réseau, voire monter des serveurs pour certains jeux. Cela permet d’acquérir des connaissances supplémentaires en s’intéressant à des éléments un peu plus techniques. Son premier emploi, en tant que tel, c’est avec son père, qui l’exerce. Il officie sur un ordinateur comme concepteur de plans techniques électriques.
Son école aide beaucoup à chercher et à trouver des alternances avec des entreprises partenaires comme RHD. Julien effectue donc son BTS en alternance au sein de l’entreprise. Aurélien Gérin (administrateur chez RHD) qui s’occupait justement des BTS pour les former, l’a promu comme administrateur réseau. Le jeune homme gère tout le parc informatique, les serveurs et le réseau de l’entreprise. À la fin de son cursus, son contrat se poursuit en CDD qui, une fois à son terme, évolue en CDI.

Julien, le gamer cinéphile
Au sein de RHD, il combat sa timidité
Comme toute personne un peu timide, pour le jeune administrateur, prendre la parole face aux collègues peut être intimidant. Mais à force de pratique, l’homme s’est ouvert. Désormais, il se sent plus à l’aise pour dialoguer. Il raconte : « Avant, c’était un peu compliqué, être face aux collègues dans l’atelier, mais ça m’a beaucoup aidé a me défaire ma timidité. ». En effet, il doit leur expliquer certaines choses car ils aiment bien savoir pourquoi leur PC a planté. Avec pédagogie, Julien fournit des explications avec des mots que tout le monde peut comprendre.
Il avoue ne pas tout comprendre et du coup, arriver à expliquer les problèmes d’une façon claire, intelligible, s’avère parfois complexe. Il déclare que le plus gros défi qu’il a surmonté reste celui de la timidité. Son problème d’expression fait dorénavant partie du passé. Peu importe l’auditoire, Julien s’adresse à lui sans aucune maladresse.
La recherche de solution comme moteur
Son mantra ? Trouver la solution à tout prix. Quitte à y passer des heures, il résume : « Si je bute sur un problème, je vais chercher la solution jusqu’à la trouver. Parce que sinon, ça va me rester dans le crâne ». Il savoure le résultat, la gratification d’avoir trouvé la solution. Dans son métier, il y a forcément une manière de triompher d’un problème. « Après, dans la vie de tous les jours, ça sera peut-être différent », concède-t-il.
Julien aime comprendre les choses, comment elles fonctionnent. Ainsi, sa citation favorite lu vient d’Antoine Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » Il se rappelle : « Je l’ai lue à l’école, je l’ai apprise, elle m’a plu et je l’ai retenue ». Selon lui, la force de cette phrase réside dans sa vérité : tout se transforme. On crée quelque chose à partir de quelque chose et pas à partir de rien.
La parentalité et la famille s’élargit
Devenu père depuis peu, l’informaticien se voit confier de nouvelles responsabilités. En parlant de son enfant, il les énumère : « Je ferai en sorte de bien l’éduquer et de la protéger, du mieux que je pourrais. Et, je serai toujours là pour la soutenir. ». Julien rappelle l’importance d’être présent. Enfin, la famille, pour lui, reste primordiale. Elle constitue un soutien : « Quand on a encore la chance d’avoir ses parents encore jeunes, ils permettent d’être soutenu, aidé s’il y a des problèmes ».
De plus, s’il a besoin de quelque chose, le jeune homme aime pouvoir compter sur quelqu’un de la famille. Julien a le sens de la formule : « Je préfère avoir des gens sur qui compter que de l’argent à compter.
Parmi ses passe-temps préférés, les jeux vidéo figurent en bonne place avec une prédilection pour les simulations. En ce moment, il démonte des bateaux dans Ship Grave yard Simulator, un titre explicite. Il s’adonne aussi aux rogue-likes, une catégorie de jeu d’action. Quand il ne démantèle pas un supertanker, il manie l’épée dans Knight Vs Giant : The Broken Excalibur. Ce jeu se déroule dans l’univers de Camelot et des légendes du roi Arthur. Évidemment, il a abordé les grands classiques comme The Elder Scrolls et Grand Theft Auto. Joueur PC, Julien se détend aussi sur la Switch de Nintendo.
En dehors du jeu vidéo, les films et les séries occupent une bonne partie de son temps libre. Il aime House of Cards et Breaking Bad. Pour l’humour, le personnage de Barney dans How I met your mother, le fait mourir de rire. Si la liste des films qu’il a vus est plutôt longue, un se détache du lot : La vie est belle de Roberto Benigni. Ce film, inspiré d’une histoire vraie traite des camps de concentration.
Des rêves d’espace et de code
Julien nourrit deux rêves. Le premier, assez commun, consiste à pouvoir s’acheter une maison. Ainsi, il disposera de plus d’espace, son enfant pourra avoir sa propre chambre et il pourra même profiter d’un petit jardin. Le second a trait à l’informatique. Le jeune homme aimerait apprendre un peu plus à coder. Ce sujet lui tient à cœur, il commente : « C’est un truc qui m’intéresse pour pouvoir monter des trucs personnels, des petits projets »..
Naturellement, il revient à ce qu’il a dit au début de notre entretien, ce qui l’anime reste de comprendre comment fonctionnent certaines choses. Déjà, il y a bien longtemps, il se souvient d’avoir observé comment fonctionnait le HTML et la CSS, pour décortiquer la mécanique des sites Internet.
RHD : la force du management bienveillant
Julien reconnait que c’est son premier poste à long terme. De ce fait, il ne dispose pas d’autant de points de comparaison que d’autres de ses collègues. Mais, comme beaucoup, il apprécie l’ambiance plutôt familiale de RHD. En ce qui concerne les rapports avec Sophie Pelleau (RRH) et Stéphane Mauduit (Président), il les qualifie de professionnels et les trouve très accessibles.
De même, son supérieur direct, Stephan Fert (DSI), se montre assez disponible malgré sa charge de travail : « Si j’ai besoin d’aller voir Stéphane pour lui poser une question, c’est assez simple.» Bref, la communication s’avère toujours optimale. Même si le mot est un peu galvaudé, Julien Mercier qualifie le management chez RHD de bienveillant.